Selon l'ambassadeur néerlandais à Moscou Ron van Dartel, Amsterdam reste disposé à coopérer avec Moscou afin d'établir les causes et les circonstances de la tragédie survenue en juillet 2014 dans le Donbass ukrainien, alors théâtre d'intenses combats entre les indépendantistes des "républiques populaires" de Donetsk et de Lougansk et les forces gouvernementales.
Dans le même temps, il a souligné que l'idée d'établir un tribunal international sur le crash du Boeing n'était plus d'actualité.
"La Russie a clairement exprimé sa position à cet égard en imposant son veto, ce qui a mis fin aux efforts visant à créer ce tribunal. A l'heure actuelle, nous sommes à la recherche d'options alternatives", a fait savoir M.van Dartel.
Le vol MH17 s'est écrasé le 17 juillet 2014 avec 298 personnes à son bord, alors qu'il assurait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, sans laisser de survivant. Parmi les victimes de la tragédie figuraient 193 ressortissants néerlandais.
Fin juillet dernier, la Russie a opposé son veto au Conseil de sécurité de l'Onu au projet de résolution malaisien prévoyant d'instaurer un tribunal international sur la catastrophe, tandis que onze membres du CS ont voté pour le projet et trois autres, dont la Chine, le Venezuela et l'Angola, se sont abstenus.
Le rapport final du Bureau néerlandais pour la sécurité sur le crash du vol MH17 doit être rendu public mardi 13 octobre. Le Bureau n'enquête que sur les causes de la tragédie et non sur l'identité des responsables.