"Pour le moment, ce n'est qu'un souhait de la France, et l'ensemble des Etats membres de l'espace Schengen ne sont pas d'accord", a précisé M. Ripert. Il a également remarqué que c'était là un objectif à longue terme. "Nous considérons qu'il n'y aura pas d'afflux de migrants à partir de la Russie et que toujours plus de Français voudraient aller en Russie", a-t-il fait remarquer.
Selon l'ambassadeur, l'année dernière les Russes ont reçu 660.000 visas, mais cette année ils en obtiendront moins pour des raisons économiques. "Nous allons néanmoins prendre des mesures pour augmenter le nombre de touristes russes venant en France. Actuellement, 18 centres français de visas fonctionnent sur le territoire russe", a-t-il poursuit.
M. Ripert a annoncé que la Russie ainsi que les Etats membres de l'espace Schengen "envisageait de créer des stations mobiles pour effectuer la dactyloscopie des citoyens souhaitant obtenir le visa Schengen et visiter les pays de l'UE". "C'est un système coûteux mais nous travaillons à le créer", a conclu l'ambassadeur.