Dans une interview accordée à l'agence Sputnik, M.Blanchard a constaté "une offensive médiatique" menée depuis le début de l'opération russe en Syrie en vue de la discréditer aux yeux de la communauté internationale.
"Tout ce que tente la Russie en Syrie est soumis à la critique de la part des médias américains, anglais, occidentaux en général", souligne l'interlocuteur de l'agence.
"Le moins qu'on puisse dire, c'est que les parlementaires européens favorables à l'intervention russe en Syrie, favorables aux autorités syriennes se comptent encore sur les doigts de la main. Ce n'est pas quelque chose qui est majoritaire au Parlement européen, et d'ailleurs le discours dans la commission lors de ce débat est encore très opposé à la Syrie et à l'intervention russe, parce qu'ils continuent à mettre sur le même plan l'Etat islamique et les autorités de Damas ce qui est bien-sûr inacceptable pour les Syriens et qui ne correspond à aucune réalité quand on connaît un petit peu le terrain, comme je le connais", explique Benjamin Blanchard.
"Ҫa c'était avant l'intervention russe. Autant dire que maintenant c'est le paroxysme en Syrie, on a bien vu des manifestations de joie à Damas avec des portraits du président Poutine et des drapeaux russes", souligne-t-il.