Pendant l'été 2015, Facebook a à son tour présenté un programme similaire, utilisant cette fois des drones et des lasers. L’entreprise vient de signer un partenariat avec l’opérateur de satellites français Eutelsat, lequel mettra sur orbite géostationnaire (à 36.000 km de la terre) le satellite Amos-6 au cours du premier semestre 2016.
A la conquête des airs, Facebook a déjà annoncé cet été avoir achevé la construction de son premier drone propulsé par énergie solaire. Nommé Aquila, le drone de 400 kg a l’envergure d’un avion de ligne et est capable de fournir une connexion haut débit dans un rayon de 80 kilomètres. L’appareil, disposera d’une autonomie de trois mois et volera à une altitude de 18 à 27 kilomètres.
D’ici à 2020, à en croire les deux mastodontes du numérique, on pourra se connecter à Internet où que l’on se trouve sur la planète.
Actuellement, en Afrique, seulement 10% de la population ont accès à Internet. En tout, 4 milliards d'êtres humains ne bénéficient d'aucune connexion, principalement parce qu'ils vivent dans des zones où aucune couverture n'existe.
Pour Facebook et Google, connecter plus d'êtres humains à Internet se traduit par un plus grand nombre d'utilisateurs potentiels. Les revenus de ces compagnies sont basés sur la publicité générée par le trafic sur leurs sites. "Nous avons travaillé avec les opérateurs pour offrir des services de base gratuits, convaincus que les nouveaux utilisateurs voudront aller au-delà et payer pour des services meilleurs et plus divers", explique Facebook.
L'une des principales craintes concernant ces projets est que ces entreprises en profitent pour faire de leurs sites un passage obligé pour naviguer sur Internet. Avec son projet internet.org, visant à fournir un réseau basique aux populations les moins connectées, la firme de Mark Zuckerberg avait d'ailleurs été accusée de vouloir contrôler les applications qui auraient le droit ou non d'y figurer. La peur de voir Internet contrôlé par les géants du net demeure.