Le secrétaire général adjoint de l'Onu Stephen O'Brien a appelé à procéder à une enquête rapide et transparente sur le raid meurtrier sur une fête de mariage au Yémen qui a emporté les vies de 51 personnes le 7 octobre.
Selon M. O'Brien, dans 95% des cas, ce sont les civils qui sont les victimes des armes explosives dans les villes du Yémen. Plus de la moitié des frappes sont menées sur des quartiers densément peuplés, ce qui alourdit le nombre de victimes parmi les civils.
D'après le dernier bilan, le bombardement effectué mercredi au Yémen, imputé à la coalition sous commandement saoudien, a fait 51 morts dans une fête de mariage. L'incident s'est produit à Sanban, à 100 km au sud de la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles chiites Houthis. La coalition a démenti avoir mené une opération à Dhamar.
Le 28 septembre, 131 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient été tuées dans un raid sur une fête de mariage dans la région de Mokha (sud-ouest).
Répondant à l'appel du président en exil, l'Arabie saoudite soutenue par Bahreïn, le Qatar, le Koweït et les Emirats arabes unis a lancé le 26 mars l'opération aérienne Tempête décisive (Tempête de fermeté) contre les Houthis. L'Egypte, la Jordanie, le Maroc et le Soudan ont également rejoint la coalition.
Le 21 avril, l'Arabie saoudite a annoncé la fin de l'opération qui a permis de détruire les armes balistiques se trouvant entre les mains des Houthis, liés à l'Iran, et des militaires fidèles à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh. La coalition a également annoncé le lancement, à partir du 22 avril, d'une nouvelle opération au Yémen baptisée Renaissance de l'espoir destinée à rétablir le processus politique, à combattre le terrorisme et à mettre fin aux activités militaires des Houthis.