Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont renversé les gouvernements dans plus de 50 pays; tenté d'assassiner 50 dirigeants étrangers; bombardé 30 pays; se sont ingérés dans les élections dans 30 pays; ont été impliqués dans le plus grand nombre de crimes de guerre et de tortures sur la planète; et ont stoppé les mouvements nationaux en cours d'apparition dans plus de 20 pays. L'Amérique a tout de même tenu compte de certaines erreurs. Par exemple: uniquement bombarder et ne pas mener d'opérations terrestres après la leçon du Vietnam. Mais les USA n'ont toujours pas perdu l'habitude de renverser les gouvernements.
Qui se trouvait dans la foule des manifestants lors du renversement du gouvernement ukrainien en février 2013? Victoria Nuland, la sous-secrétaire d'État américaine pour l'Europe de l'Est et la CEI. Elle y distribuait de la nourriture. Pourquoi? Après tout, elle n'a pas distribué de nourriture aux manifestants à Washington — j'y ai manifesté plusieurs fois, mais elle ne m'a jamais donné à manger.
L'expression "exclusivité américaine" est employée aux USA depuis le XVIIIe siècle. A l'époque, on cherchait à construire un nouvel empire. Et les principales étapes de la création de cet empire furent les invasions aux Philippines et à Cuba. Les Américains sont sincèrement persuadés que c'est la "providence divine" et c'est pourquoi ils parlent de leur "exclusivité". Le "doigt du destin" — c'est ainsi que les États-Unis comprennent leur destinée à diriger le monde pour le rendre, évidemment, meilleur et plus démocratique. Cela dure depuis deux siècles, simplement on appelle ça aujourd'hui l'"exclusivité américaine".
Je ne suis pas persécuté en Amérique. La principale méthode utilisée par le gouvernement américain envers les personnes comme moi consiste à les ignorer. Les seuls médias à me prêter attention sont ceux de la presse alternative. Les grands journaux comme le New York Times, le Washington Post ou le Los Angeles Times ne mentionnent jamais mon nom. Mais je ne suis pas seul aux USA, des millions d'individus partagent mon point de vue. Mais le fait est que moins de 30% des personnes ayant le droit de vote se rendent effectivement aux urnes. Les autres ne croient tout simplement pas que les choses puissent changer.