La Géorgie n'abandonnera pas sa voie vers l'intégration européenne, a déclaré sur la chaîne de télévision nationale Roustavi-2 le président du pays Gueorgui Margvelachvili.
"La Géorgie souhaite approfondir la coopération avec l'Union européenne et poursuivre les réformes dans la voie d'intégration dans la famille européenne. Telle est la volonté de notre peuple", a souligné M.Margvelachvili.
Auparavant, le chef de l'Etat avait appelé les dirigeants européens à ne pas renoncer au programme d'intégration des ex-républiques soviétiques dans l'Union malgré les pressions de Moscou.
Il a affirmé par ailleurs que l'UE gagnerait économiquement à accueillir la Géorgie qui "joue un rôle important dans la stabilité économique et énergétique de l'Europe" grâce à ses oléoducs et gazoducs transportant les ressources de la mer Caspienne vers le marché européen.
Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec la Russie quand Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien, le 26 août 2008, suite à l'agression armée géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinvali. La Géorgie a décrété les deux républiques "territoires occupés".
Le gouvernement géorgien formé à l'issue des élections d'octobre 2012 a cité, parmi les priorités de sa politique extérieure, la normalisation des relations avec la Russie, mais pas au détriment de l'intégrité territoriale de la Géorgie.
