Samedi 3 octobre, un correspondant, un opérateur et un ingénieur du son de la chaîne russe ont été interpellés à l'aéroport de Chisinau sous prétexte qu'ils n'avaient pas l'autorisation de travailler en Moldavie. Les journalistes ont été ensuite renvoyés en Russie.
La Moldavie connaît depuis un mois des protestations de masse organisées par les mouvements d'opposition de la droite et de la gauche centriste. Dimanche dernier, les chefs de file de la contestation populaire ont lancé un ultimatum au président moldave Nikolae Timofti l'appelant à démissionner de son poste avant le 2 octobre.
Cette revendication ayant reçu une fin de non-recevoir, les protestataires ont par la suite bloqué la circulation dans la rue centrale de Chisinau pour y déployer un campement de tentes.