La semaine prochaine, les militaires des deux pays commenceront des consultations de coordination sur la Syrie. La Russie y mène actuellement une opération aérienne contre le groupe terroriste Etat islamique, alors qu'Israël préférerait garder sa liberté d'action afin de neutraliser les menaces à sa sécurité nationale.
Comme l'a fait remarquer le premier ministre israélien lors de l'Assemblée générale de l'Onu, Israël ne voudrait pas revenir "à ces jours où existait une opposition entre la Russie et Israël. Je crois que nous avons changé nos relations, ce qui est bien".
A la question de savoir si la présence militaire russe en Syrie amènerait la stabilité, il a répondu: "Qui vivra verra".
Benjamin Netanyahou a précisé que son but en Syrie était de protéger la sécurité de son peuple et celle de son pays. La Russie poursuit d'autres buts, mais cette divergence ne doit pas se transformer en confrontation.
Le premier ministre israélien a également souligné que son pays ne refuserait pas de prendre des mesures dans un pays voisin où le besoin se fait sentir. "A chaque fois que nous avons des informations, nous ne laissons pas des agressions contre l'Israël se produire en toute impunité", a-t-il dit, ajoutant qu'il n'avait pas de préférences quant aux approches à adopter auprès des nombreuses parties du conflit intérieur syrien.