Selon le ministre, les vagues de migration d'aujourd'hui touchent 60 millions de personnes dans le monde entier, qui se trouvent ainsi contraintes de quitter leurs foyers pour différentes raisons.
"Une de ces causes consiste dans le fait qu'il y a eu une série de mauvaises décisions dans la politique internationale, et il ne s'agit pas seulement de l'Europe. Une autre cause est l'EI, qui occupe un certain territoire, et, à vrai dire, nous n'obtenons actuellement qu'un résultat très médiocre dans cette lutte ", a déclaré M.Szijjarto.
La communauté mondiale devrait consacrer ses efforts à la lutte contre les changements climatiques, où il n'y a guère de progrès non plus, a ajouté le ministre. Selon lui, le réchauffement climatique conduit à l'augmentation du niveau de la mer, à des situations difficiles, et à un manque de produits alimentaires, ce qui se traduit par de nouvelles vagues de migrants.
La réponse aux problèmes devrait être globale, a souligné M.Szijjarto. Selon lui, c'est à l'Union européenne de réfléchir davantage sur la situation actuelle, puisque c'est elle qui est la plus touchée par la crise migratoire.
"S'il n'y a pas de changements ici, si nous ne rétablissons pas le contrôle aux frontières, si nous ne sommes pas capables de réduire les flux et la pression, alors l'Europe sera également déstabilisée — d'abord à la périphérie, puis en son centre", a mis en garde le ministre.
M.Szijjarto juge par ailleurs nécessaire de renforcer la lutte internationale contre l'Etat islamique, de stabiliser la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et de créer un système mondial de quotas pour les mouvements des migrants.