Cette région est le bastion de l'organisation, filiale d'Al-Qaïda en Syrie.
La coalition supervisée par les USA a tenté en vain, pendant plus d'un an, d'évincer les terroristes d'al-Nosra de leur repaire. Elle a échoué, contrairement aux forces gouvernementales syriennes qui bénéficient de l'appui aérien russe — légitime du point de vue du droit international, s'il faut le rappeler. Les frappes russes ponctuelles ont été rendues possibles grâce à une coopération entre Moscou, Damas et d'autres partenaires arabes. Rappelons qu'un centre d'information pour coordonner la lutte antiterroriste a été récemment créé à Bagdad avec la participation de la Russie, de la Syrie, de l'Iran et de l'Irak.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les Russes ne travaillaient en Syrie en contact avec l'armée syrienne que contre des cibles associées à Daesh. "On a commencé à dire que des civils auraient été touchés au cours de ces frappes, nous n'avons pas connaissance de telles informations. Nous veillons minutieusement à ce que ces frappes soient chirurgicales, qu'elles visent uniquement les positions, les sites et l'armement des groupes terroristes", a souligné Lavrov.
Il ne fait plus l'ombre d'un doute que de telles publications médiatiques basées sur des rumeurs proviennent d'un centre unique. Du même centre qui continue de crier sur l'implication des insurgés du Donbass et de la Russie dans l'explosion dans le ciel de Donetsk en juillet 2014 en détournant l'enquête et l'opinion publique des véritables organisateurs et exécutants de cette horrible attaque.