L'Occident est jaloux du succès de la Russie en Syrie

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Face aux djihadistes, l'Occident préférerait perdre la Syrie et même d'autres pays de la région plutôt que de soutenir la politique de Moscou, estime un parlementaire russe.

L'attention du monde entier est aujourd'hui tournée vers la Syrie et la Russie, cette dernière étant le seul pays capable de désamorcer la crise syrienne, a estimé jeudi Konstantin Kossatchev, chef de la commission des Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

"Du moment que l'armée syrienne est la seule structure armée qui mène au sol le combat contre l'Etat islamique, l'unique variante efficace d'utilisation de l'aviation dans cette guerre passe par la concertation d'actions entre "terre" et "ciel", soit par la coordination avec l'armée syrienne", a déclaré M.Kossatchev devant les journalistes à Moscou.

La Russie, ajoute-t-il, est le seul pays prêt à une telle coordination, et elle la réalise déjà.

La Russie, seul pays à mener une opération en Syrie sur une base légale

"C'est l'unique chance pour réussir l'opération", a souligné le sénateur, précisant cependant que l'Occident avait déjà lancé une véritable guerre d'informations contre la Russie.

Selon le sénateur, tout porte à croire que l'Occident ne peut supporter que la seule idée de succès soit associée à la Russie.

"Préfèrent-t-ils perdre la Syrie et même d'autres pays de la région face aux islamistes plutôt que de soutenir la Russie, du moins ne pas l'empêcher d'accomplir une tâche commune et très importante pour l'ensemble de l'humanité?", s'interroge M.Kossatchev.

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères - Sputnik Afrique
Syrie: la Russie victime d'une attaque médiatique

L'Armée de l'air russe a entamé, mercredi 30 septembre, une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustibles appartenant à l'EI.

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