"Nous avons changé ça (l'exigence du départ d'Assad, ndlr). Au bout d'un certain temps nous nous sommes dits: « Ça ne marche pas ». Il est indispensable d'effectuer une transition ordonnée, contrôlée afin d'exclure les risques de revanchisme, de pertes, de vengeance", a déclaré M. Kerry dans une interview à la CNN.
La journaliste a souligné qu'il s'agissait d'une inflexion dans la position politique des Etats-Unis vis-à-vis de la Syrie.
M. Kerry a également souligné que si Assad quittait son poste plus vite que prévu, cela pourrait provoquer "un vide, une implosion", ce qui mettrait un terme à la vie sociale dans le pays.
Le 28 septembre, le président russe Vladimir Poutine a souligné lors de la 70 session de l'Assemblée Générale de l'Onu que le refus de coopérer avec le gouvernement syrien afin d'éradiquer l'Etat islamique (EI) constituait une "erreur de taille".