"A 00H21 suivant l'ordre de la cour, Kelly Gissendaner a été exécutée conformément à la loi. Elle a émis une dernière déclaration et a demandé à faire une prière", a annoncé à l'AFP Gwendolyn Hogan, porte-parole de l'administration pénitentiaire de l'État de Géorgie.
La femme de 47 ans a reçu une injection létale, devenant la première femme exécutée depuis 1945 dans cet État du sud-est des États-Unis.
The U.S. Supreme Court denied a third appeal to stay Kelly Gissendaner's execution. http://t.co/M1GBXOm8VA
— USA TODAY (@USATODAY) 30 сентября 2015
Elle avait été reconnue coupable d'avoir comploté avec son amant pour assassiner son mari, le crime remontant à 1997.
L'exécution, initialement prévue mardi à 19H00 locale (23H00 GMT), avait été repoussée tard dans la nuit.
Les avocats de la condamnée ont lutté d'arrache-pied sur le terrain judiciaire jusqu'au dernier instant: ils ont bombardé de recours une cour d'appel fédérale, la cour suprême de la Géorgie et la Cour suprême nationale, saisies en urgence. Toutes ont refusé d'accorder un dernier sursis à Kelly Gissendaner.
Il est à noter qu'en janvier 2015, l'Utah est devenu le premier Etat américain à rétablir les pelotons d'exécution pour les condamnés à mort, en cas de pénurie de produits d'injection létale.
Jeudi, les Etats-Unis ont toutefois exprimé leur «profonde préoccupation» à propos d'Ali Mohammed al-Nimr, jeune saoudien chiite qui risque d'être exécuté pour avoir pris part en 2012, alors qu'il était mineur, à des manifestations contre le régime en Arabie saoudite.