USA: une femme exécutée malgré l’appel à la clémence du pape

© REUTERS / Tami ChappellSupporters of Kelly Gissendaner hold signs with an image and quote from Pope Francis as they wait for the execution of Gissendaner at the Georgia Diagnostic and Classification Prison in Jackson, Georgia September 29, 2015
Supporters of Kelly Gissendaner hold signs with an image and quote from Pope Francis as they wait for the execution of Gissendaner at the Georgia Diagnostic and Classification Prison in Jackson, Georgia September 29, 2015 - Sputnik Afrique
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Les États-Unis ont exécuté mercredi une condamnée à mort, malgré un ultime appel à la clémence du pape François, qui avait plaidé pour l'abolition de la peine capitale il y a cinq jours devant le Congrès américain.

"A 00H21 suivant l'ordre de la cour, Kelly Gissendaner a été exécutée conformément à la loi. Elle a émis une dernière déclaration et a demandé à faire une prière", a annoncé à l'AFP Gwendolyn Hogan, porte-parole de l'administration pénitentiaire de l'État de Géorgie.

La femme de 47 ans a reçu une injection létale, devenant la première femme exécutée depuis 1945 dans cet État du sud-est des États-Unis.

Elle avait été reconnue coupable d'avoir comploté avec son amant pour assassiner son mari, le crime remontant à 1997.

L'exécution, initialement prévue mardi à 19H00 locale (23H00 GMT), avait été repoussée tard dans la nuit.

Les avocats de la condamnée ont lutté d'arrache-pied sur le terrain judiciaire jusqu'au dernier instant: ils ont bombardé de recours une cour d'appel fédérale, la cour suprême de la Géorgie et la Cour suprême nationale, saisies en urgence. Toutes ont refusé d'accorder un dernier sursis à Kelly Gissendaner.

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Depuis le début de l'année 2015, les Etats-Unis ont déjà procédé à 15 exécutions, selon le site peindemort.org. En 2014, 35 personnes avaient été exécutées.

Il est à noter qu'en janvier 2015, l'Utah est devenu le premier Etat américain à rétablir les pelotons d'exécution pour les condamnés à mort, en cas de pénurie de produits d'injection létale.

Jeudi, les Etats-Unis ont toutefois exprimé leur «profonde préoccupation» à propos d'Ali Mohammed al-Nimr, jeune saoudien chiite qui risque d'être exécuté pour avoir pris part en 2012, alors qu'il était mineur, à des manifestations contre le régime en Arabie saoudite.

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