Selon Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général de l'Onu, les récentes déclarations du service de presse de l'Onu, affirmant que les frappes de l'aviation russe contre les positions de l'EI faisaient des morts parmi les civils syriens, n'étaient fondées que sur les informations de médias et d’organisations non gouvernementales.
"Nous avons reçu des messages de groupes civiles, y compris +White Helmets+ et des médias", a-t-il déclaré en répondant à la demande de préciser sur quelles données a été basée la récente affirmation du porte-parole du service de presse de l'Onu.
Ici, il s'agit du porte-parole du secrétaire général de l'Onu, Stéphane Dujarric, qui avait annoncé auparavant que "selon les données des messages initiales, près de 33 citoyens innocents auraient pu être victimes d’attaques dans la région de Homs". Selon lui, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon "est informé que la Russie effectue des frappes aériens sur la ville de Homs et probablement sur d’autres lieux en Syrie".
Le ministère russe de la Défense a déclaré mercredi que l'Armée de l'air russe n'effectuait pas de frappes sur les infrastructures civiles syriennes et qu'elle n'avait engagé que des opérations militaires contre l'EI en Syrie.
Plus tôt, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a commenté les déclarations de plusieurs médias occidentaux qui affirmaient que l'opération militaire lancée par Moscou faisait des morts parmi les civils syriens, en précisant qu'il s'agit d'une attaque médiatique. Selon Mme Zakharova, la Russie fait l'objet d’une guerre de l’information car il n'y a eu aucune confirmation officielle de cette information.