Un rendez-vous antirusse à l'Onu

© AP Photo / Craig RuttleJulie Bishop
Julie Bishop - Sputnik Afrique
S'abonner
Une rencontre clairement antirusse a été annoncée mardi à l'Onu par la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop.

Lieu du crash du vol MH17 - Sputnik Afrique
Vol MH17: les résultats de l'enquête seront soumis au Conseil de sécurité
Les représentants de l'Australie, de la Belgique, de la Malaisie, des Pays-Bas et de l'Ukraine se réuniront en comité restreint pour évoquer la création d'un tribunal chargé de l'enquête sur le crash du Boeing malaisien dans le Donbass en juillet 2014. L'idée semble d'autant plus étrange qu'au cours des débats à l'Assemblée générale de l'Onu la plupart des intervenants ont souligné la nécessité de respecter la Charte des Nations unies. Malgré tout, ce "quinté" a annoncé avoir l'intention de créer une structure ne nécessitant pas l'approbation du Conseil de sécurité. Il serait donc plus logique d'avoir cette conversation en dehors des murs de l'Onu, où s'applique le droit international. Au parlement ukrainien par exemple.

Fragments du Boeing malaisien abattu en Ukraine - Sputnik Afrique
MH17 : le rapport final sur les causes du crash publié le 13 octobre
Cette rencontre témoigne une fois de plus de l'engagement politique de ses participants, qui cherchent à imposer la version de la tragédie qui les arrange le plus. Ce comité restreint s'explique par le fait qu'immédiatement après la catastrophe du Boeing l'Ukraine, les Pays-Bas, la Belgique et l'Australie ont signé un accord secret sur la non-diffusion des informations sur le déroulement de l'enquête, en contournant curieusement la Malaisie, autorisée à rejoindre l'enquête seulement 4 mois après le crash.

L'Assemblée générale de l'ONU - Sputnik Afrique
Dans les coulisses de l’Assemblée générale de l’Onu
L'Ukraine et l'Occident ont des choses à cacher. Les représentants des services de renseignement américains et les journalistes occidentaux indépendants en parlent ouvertement. Ils attirent l'attention sur le fait qu'une année s'est écoulée depuis le crash, mais que le gouvernement américain n'a fourni aucune information sur cette tragédie, ce qui soulève de nombreuses questions quant au déroulement de l'enquête. Selon eux, si la Maison blanche sait qui a organisé l'attaque contre le Boeing elle doit en fournir les preuves, si elle n'en a pas elle doit le dire.

D'après le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, "aucun tribunal ne peut être créé en contournant le Conseil de sécurité des Nations unies". Le ministère des Affaires étrangères russe estime qu'il est prématuré de soulever cette question avant la fin de l'enquête sur cet incident tragique.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала