D'après la porte-parole, le montant des pertes est estimé à 10 millions de dollars par an. "C'est une situation désagréable, mais pas critique", s'est-elle empressée d'ajouter.
Mme Satskaya a par la même occasion relativisé les chiffres publiés auparavant, qui variaient de 35 à 42 millions de dollars.
Selon la porte-parole, la compensation des pertes subies par passager s'élèvera à 2 dollars au minimum.
"Ainsi, la fermeture de l'espace aérien entre les deux pays entraînera sans aucun doute une hausse des prix des billets d'avion", a-t-elle expliqué.
"UIA n'a jamais enfreint la loi russe. En outre, il y a en Russie beaucoup de compagnies aériennes qui ne sont pas touchées par les sanctions ukrainiennes. Les compagnies aériennes ukrainiennes qui n'ont pas transgressé les lois russes ont, elles aussi, le droit d'effectuer des vols en Russie", a souligné la porte-parole.
Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé vendredi que certaines compagnies aériennes russes seraient désormais interdites d'opérer en Ukraine. Pourtant, il reste à éclaircir la liste précise des compagnies concernées et les types d'interdictions.
Il s'est avéré que Transaero et Aeroflot ne sont pas les seules à figurer dans la liste des sanctions, plusieurs autres compagnies dont Donavia, Rossiya, Polet Airlines, Cosmos, RusJet et Sirius-Aero sont également ciblées.
Le ministère russe des Transports a prescrit à l'agence fédérale du transport aérien Rossaviatia d'informer les compagnies aériennes assurant des vols à destination de la Russie qu'il leur sera interdit de survoler l'espace aérien russe à compter du 25 octobre.
D'après le porte-parole, cette mesure va être prise en réponse à la décision des autorités ukrainiennes, annoncée la semaine dernière, d'interdire sur leur territoire les compagnies aériennes russes Aeroflot et Transaero à compter de la même date.