La journée de lundi marquée par les discours de grands dirigeants internationaux, dont Barack Obama, Xi Jinping et Vladimir Poutine, a retenu l'attention, non seulement par des discours éloquents, mais aussi par de nombreux épisodes amusants restés inconnus du grand public.
Un des gardes du corps du président américain a fait preuve d'un zèle excessif. Une journaliste russe s'est approchée de Barack Obama dans un couloir de l'Onu pour lui demander comment il se sentait avant sa rencontre avec Vladimir Poutine. Le président américain a souri en réponse, tandis que son garde du corps a demandé à la journaliste de rendre son laisser-passer et a même menacé de lui retirer son accréditation. Fort heureusement, le scandale a rapidement été étouffé.
Un autre épisode s'est produit lors de l'intervention de Barack Obama. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a baillé d'ennui en écoutant le discours du locataire de la Maison Blanche.
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— Gregory Korte (@gregorykorte) 28 сентября 2015
Un épisode non moins amusant a également marqué l'intervention du président russe. Il s'agit d'une erreur commise en direct par une présentatrice de la chaîne de télévision CNN qui, en voyant Vladimir Poutine monter à la tribune, a annoncé l'intervention de… son prédécesseur Boris Eltsine.
Un défaut d'organisation a marqué l'intervention du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev qui a parlé pendant cinq minutes sans que son discours ait été traduit. Persuadés qu'il interviendrait en russe, les organisateurs de la session anniversaire n'avaient pas prévu d'interprète kazakh.
La Biélorussie s'est distinguée par une bizarrerie. Le président Alexandre Loukachenko a amené son fils de 11 ans à l'Assemblée générale.
Lukashenko's 11 year old son representing Belarus at the UN. pic.twitter.com/BMd6O4ZNPR
— Shaun Walker (@shaunwalker7) 29 сентября 2015
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov n'a pas évité une petite mésaventure, lui non plus. La voiture mise à sa disposition à New York est tombée en panne au moment où elle s'approchait du siège des Nations unies. M. Lavrov est descendu pour faire le reste du trajet à pied. Les journalistes qui ont suivi sa rencontre avec John Kerry racontent que le ministre russe est arrivé très mécontent, mais qu'il a vite fini par oublier cet incident.