Tandis que François Hollande répète inlassablement que Bachar el-Assad reste un ennemi pour la France, Marine Le Pen, présidente du parti le Front national, a tenu à exprimer sa propre vision du conflit syrien sur la chaîne TF1:
"La France apparaît complètement isolée dans son refus de discuter avec Bachar el-Assad, dans son refus de discuter avec la Russie (…). Le moindre mal, c'est Bachar el-Assad".
Marine Le Pen a précisé qu'il fallait coordonner les efforts avec le président syrien car "si Bachar al-Assad tombe, c'est Daesh qui sera au pouvoir en Syrie".
"Je sais (…) que certains voient d'un mauvais œil cette intervention (de la Russie en Syrie, ndlr) parce que Vladimir Poutine fait ce que nous aurions dû faire il y a déjà un certain nombre d'années", a conclu Marine Le Pen.