Selon le parlementaire, les récentes frappes aériennes françaises contre les positions de l'Etat islamique sur le territoire syrien doivent être considérées comme une violation du droit international.
"Il s'agit d'une nouvelle ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat souverain", a souligné M.Rageb.
"Alors que plusieurs pays occidentaux révisent leurs positions concernant la nécessité de dialoguer avec les autorités syriennes, la France continue de discuter avec la Syrie par voie d'allusions politiques", déplore l'interlocuteur de l'agence.
Toujours d'après lui, la France doit apporter des excuses à la Syrie, tandis que la communauté internationale doit reconnaître le rôle central de Damas dans la lutte contre les extrémistes de l'EI, du Front al-Nosra et d'autres organisations terroristes opérant en Syrie.
Le premier ministre français Manuel Valls a par la suite souligné que son pays agissait en Syrie "en légitime défense" et que cette action serait poursuivie "autant que nécessaire".