"Le bilan s'élève à présent à 19 morts dans les rangs de la Renamo, plus un civil (un conducteur de taxi)", a constaté dimanche le commandant de police Armando Mude, après avoir fait état de 10 morts samedi.
"La police a trouvé 10 corps supplémentaires en patrouillant dans les environs", a-t-il précisé.
Vendredi, Afonso Dhlakama, chef de la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) transformée en parti politique en 1992, voyageait près d'Imchope dans le centre du pays quand des hommes armés dans un convoi de 12 véhicules ont ouvert le feu sur un taxi collectif, a signalé la police. Le chauffeur du taxi est mort dans cette attaque.
"Il semble que le minibus se soit approché trop près du convoi, qui a cru à une attaque et a donc ouvert le feu", selon le commandant Mude.
Peu après, une fois la police arrivée sur place, une seconde fusillade a éclaté et a fait 19 morts.
"Le président (Afonso Dhlakama, ndlr) a été victime d'une embuscade pour la seconde fois en deux semaines", a indiqué Antonio Muchanga, porte-parole du parti Renamo.
D'après la Renamo, la fusillade de vendredi a causé la mort de sept de ses membres, ainsi que de dizaines d'assaillants en civil, a rapporté l'AFP.
Le 12 septembre, M. Dhlakama avait déjà échappé à des tirs qui avaient ciblé son convoi.
Actuellement, le président Dhlakama est sain et sauf, mais très préoccupé par les projets ultérieurs de ses ennemis.