Les compagnies aériennes russes interdites de survoler l'Ukraine à partir du 25 octobre

© Sputnik . Iliya Pitalev / Accéder à la base multimédiaAn Airbus A319 passenger aircraft of the Aeroflot company.
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La décision d'interdire les vols à destination du territoire ukrainien, y compris le passage de transit des convois militaires, concerne toutes les compagnies aériennes de la liste noire, a déclaré la porte-parole du ministère ukrainien des Infrastructures Krystina Nikolaeva.

"Il s'agit des vols à destination des aéroports ukrainiens, non pas le transit, mais des vols dans des aéroports ukrainiens. Le service d'aviation d'Etat ne va pas donner aux compagnies sous sanctions la permission d'effectuer des vols dès le début de l'aviation hivernale (la saison qui commence le 25 octobre, ndlr), a annoncé Mme Nikolaeva. 

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Elle a également ajouté que l'interdiction du transit concernait les cargaisons militaires russes et les cargaisons russes à double destination.

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé vendredi que des compagnies aériennes russes seraient désormais interdites en Ukraine. Pourtant, il restait à éclaircir la liste précise des compagnies concernées et les types d'interdictions.

Il s'est avéré que Transaero et Aeroflot ne sont pas les seules à figurer dans la liste des sanctions, plusieurs autres compagnies dont Donavia, Rossiya, Polet Airlines, Cosmos, RusJet et Sirius-Aero sont également interdites.

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La décision de l'Ukraine d'interdire les compagnies aériennes russes dans le cadre des sanctions ukrainiennes contre la Russie a fait froncer un certain nombre de sourcils en Occident maintenant, alors que la crise dans le Donbass semble finalement se calmer. L'Occident voit dans ce geste "des réflexes nationalistes pour lesquels  le contribuable européen sera contraint de payer de sa poche". 

Ainsi, le magazine suisse Neue Zürcher Zeitung a écrit que ces sanctions constituaient une nouvelle preuve des "réflexes nationalistes" de Kiev.

En Allemagne, le Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN) a décrit ce geste comme totalement injustifié maintenant que la situation à l'Est de l'Ukraine se stabilise et a aussi supposé que cette décision pouvait être provoquée par des considérations électoralistes.

Le DWN a prévenu que les aéroports ukrainiens perdraient tout l'argent qu'ils gagnaient des vols russes en provenance et à destination du pays. Et puisque l'Ukraine bénéficie de l'aide financière de l'Occident, c'est le contribuable européen qui  en payera  la facture.

Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a remarqué la semaine passée qu'il serait impossible de prolonger les sanctions contre la Russie et de lui demander en même temps de l'aider à en finir avec la guerre en Syrie. 


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