Le président américain Barack Obama s'est lui aussi prononcé pour une Espagne unie et la Commission européenne a prévenu que la Catalogne serait exclue de l'Union européenne si elle quittait l'Espagne.
Le premier ministre conservateur n'a donc cessé de chercher des appuis internationaux en vue de ces élections. C'est pourquoi l'ex-président français Nicolas Sarkozy a donc décidé d'apparaître à ses côtés "pour soutenir M. Rajoy et le Parti populaire en vue des élections", a précisé cette semaine le parti Les Républicains.
"Cette irruption dans le processus démocratique en cours est une erreur, car l'affichage aux côtés d'un parti issu du régime franquiste contredit frontalement le gaullisme résistant. L'aile dure du Partido Popular est même plus droitière que le Front National à de nombreux égards. Dans ce guet-apens, l'ancien chef de l'Etat soutiendra l'échec, car cette formation politique, à la tête du gouvernement espagnol, est marginale en Catalogne. Selon 20 sondages, elle échouera aux élections de ce dimanche 27 septembre", s'est empressé de réagir le parti politique centriste Convergence Démocratique de Catalogne (CDC).
Selon les représentants du parti, "la participation du président des Républicains est aussi une maladresse stratégique car un futur Etat catalan, ami de la France, devra dialoguer sans précédents fâcheux avec Paris, selon une nouvelle stature diplomatique".
En tout cas, le but de la visite de Nicolas Sarkozy reste obscur. S'il s'agit de son désir de soutenir les dirigeants internationaux ou de se manifester comme pacificateur afin d'élever sa cote de popularité et de remporter la présidentielle 2017, la question reste ouverte…