Manuel Valls a appelé jeudi l'Arabie saoudite à ne pas exécuter le jeune chiite Ali al-Nimr, condamné à mort après avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012, après un appel de François Hollande mercredi, rapporte l'AFP.
"La France est fermement opposée à la peine de mort. Nous appelons à renoncer à l'exécution d'Ali Mohammed al-Nimr", a déclaré le premier ministre français sur son compte Twitter.
La France est fermement opposée à la peine de mort. Nous appelons à renoncer à l'exécution d'#AliMohammedAlNimr. #FreeNimr
— Manuel Valls (@manuelvalls) 24 сентября 2015
Ali Mohammed al-Nimr a été accusé d'appartenir à une organisation criminelle après avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012, lorsqu'il avait 17 ans, et condamné à mort.
Dans ce contexte, l'ONU est très critiquée pour avoir nommé l'Arabie saoudite à la tête de son groupe consultatif chargé de sélectionner le choix des rapporteurs du Conseil des droits de l'homme. L'ambassadeur de Riyad auprès des Nations unies, Faisal Trad, sera nommé président de ce groupe, selon l'ONG UN Watch.
Mercredi, François Hollande avait appelé Riyad à renoncer à exécuter son jeune ressortissant de 21 ans, "au nom de ce principe essentiel que la peine de mort doit être abolie et que les exécutions doivent être empêchées".