Le chef de la diplomatie ukrainienne a accusé la Russie de former des combattants du groupe terroriste Etat islamique (EI).
Une déclaration absurde s'il en est, mais qui s'inscrit dans la droite lignée des affirmations antérieures des autorités ukrainiennes, pour lesquelles accuser la Russie de tous les maux tient lieu de politique aussi bien intérieure et qu'extérieure.
Moscou a plus d'une fois affirmé la nécessité d'anéantir l'Etat islamique. Le président russe a souligné, le 18 septembre, que la Russie accordait et accorderait à Damas l'assistance militaire et technique nécessaire pour combattre les terroristes. Il a appelé tous les pays à soutenir les autorités syriennes dans cette lutte.
Selon la CIA, le groupe compte près de 30.000 membres, les autorités irakiennes parlent de 200.000 combattants. Des ressortissants de 80 Etats dont la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Maroc, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis, le Canada et la Russie en font partie. D'après certaines données, les combattants contrôlent actuellement 40% du territoire irakien et 50% de la Syrie.