"J'ai exprimé au président de l'Autorité palestinienne notre attachement à ce que rien ne soit remis en cause sur l'esplanade des Mosquées", a-t-il ajouté, mentionnant le "statu quo de 1967 qui régit les modalités d'accès" à ce site, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre policiers israéliens et Palestiniens.
"Ce qui se passe est extrêmement dangereux", a déclaré pour sa part M. Abbas, exhortant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à "stopper" les troubles. "Sinon la seule alternative sera le chaos, et une Intifada que nous ne voulons pas", a mis en garde le président palestinien.
L'Esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam et site le plus sacré du judaïsme, a été le théâtre la semaine dernière de violents heurts entre Israéliens et Palestiniens, pendant trois jours consécutifs.
Evoquant le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, totalement gelé depuis l'échec de la médiation américaine au printemps 2014, M. Hollande a assuré que la France "se mobilisait" et allait tenter de pousser ses propositions de création d'un groupe international de soutien aux négociations, lors de l'Assemblée générale de l'Onu fin septembre, rapporte l'AFP.
Ce groupe, qui comprendrait les membres du Quartette (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) et serait élargi aux pays arabes, doit "préparer la reprise du dialogue" entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré M. Hollande.
Toutefois, l'initiative française se heurte à de nombreux obstacles, notamment l'opposition d'Israël et des Etats-Unis.
Paris, qui voulait au départ pousser une résolution à l'ONU fixant des paramètres et un calendrier pour les négociations, a pour le moment différé cette initiative, se contentant d'appeler à un groupe de soutien élargi au processus de paix.