Le parlement hongrois a adopté à la majorité des voix un texte autorisant les forces armées à mener des opérations à l'étranger.
Avant de procéder au vote, les députés ont rencontré le premier ministre Viktor Orban qui a appelé l'Europe à se préparer à "l’afflux de millions de réfugiés". Le chef du gouvernement a également déclaré que la Hongrie était "prête à défendre ses frontières si l'Europe ne veut pas défendre les siennes".
Conformément aux amendements adoptés, l'armée hongroise pourra désormais effectuer des missions de reconnaissance à l'étranger afin de suivre les déplacements des migrants et de signaler leur présence près des frontières du pays.
Les militaires seront en outre tenus de prêter leur concours à la police frontalière.
Dans la nuit du 15 septembre, la Hongrie a fermé aux réfugiés sa frontière avec la Serbie. Suite à cette décision, près de 5.000 migrants se sont entassés dans la zone neutre entre les deux pays. Dans la journée de mercredi, ils ont organisé des troubles et brisé les portes d'un poste-frontière hongrois. Au moins 30 policiers et 150 réfugiés ont été blessés et 29 meneurs de troubles interpellés.
Dans la nuit du 15 septembre, la Hongrie a fermé aux réfugiés sa frontière avec la Serbie. Suite à cette décision, près de 5.000 migrants se sont entassés dans la zone neutre entre les deux pays. Dans la journée de mercredi, ils ont organisé des troubles et brisé les portes d'un poste-frontière hongrois. Au moins 30 policiers et 150 réfugiés ont été blessés et 29 meneurs de troubles interpellés.
Les militaires hongrois n'ont pas pu intervenir, car tous les migrants se trouvaient dans la zone neutre entre les deux frontières.