La Crimée est prête à toute évolution de la situation à sa frontière avec l'Ukraine suite au blocus alimentaire de la péninsule annoncé par les parlementaires ukrainiens, a indiqué à l'agence Sputnik le vice-premier ministre de la Crimée, Mikhaïl Cheremet.
L'intention de bloquer le 20 septembre la frontière entre l'Ukraine et la Crimée avait antérieurement été annoncée par Rafat Tchoubarov et Moustafa Djemilev, députés de la Rada suprême et dirigeants de l'organisation non-inscrite Medjlis des Tatars de Crimée. Le mouvement extrémiste Secteur droit (Pravy Sektor) s'est déclaré prêt à se joindre à l'action.
"La situation à la frontière est pour le moment stable et calme. Nous avons suffisamment de forces et de moyens pour faire face à toute éventualité. Nous n'avons rien à craindre", a déclaré Mikhaïl Cheremet.
Le vice-premier ministre a qualifié le blocus alimentaire de "farce politique" permettant aux habitants de la péninsule de mieux comprendre les véritables intentions de Rafat Tchoubarov et de Moustafa Djemilev qui se prennent pour les "défenseurs des Tatars de Crimée".
En 2014, ces deux hommes politiques s'étaient vus interdire l'entrée dans la péninsule pendant cinq ans en raison d’"incitation à la haine raciale".