"Je suppose qu'il y aura une plainte devant la Cour de justice de l'Union européenne", a déclaré M. Belobradek, interrogé par le quotidien Pravo sur l'attitude du gouvernement envers une éventuelle adoption des quotas obligatoires.
"Nous imposer quelqu'un contre notre volonté sera très compliqué. Ce sera un combat juridique au sein de l'Union", a poursuivi M. Belobradek, cité par l'AFP.
Les pays membres de l'UE doivent se prononcer le 22 septembre sur la répartition de manière obligatoire de 120.000 réfugiés, après avoir déjà accepté la répartition de quelque 40.000 réfugiés se trouvant en Italie et en Grèce.
Les quatre pays d'Europe centrale du "groupe de Visegrad" s'opposent farouchement à ces quotas contraignants.
La Hongrie, pourtant présentée comme une bénéficiaire de ce plan, refuse d'y participer, de même que la Slovaquie et la République tchèque. La Pologne a également exprimé des réticences.
"La République tchèque est solidaire, nous avons proposé d'accueillir des réfugiés sans quotas. C'est pourquoi il n'est pas juste que quelqu'un veuille nous les imposer, surtout si ces gens ne veulent pas venir chez nous", a insisté M. Belobradek, dans les colonnes de Pravo.