Selon le haut responsable de la défense, le nouveau programme se concentre sur ce que les États-Unis pourraient faire dans le cadre de l'Otan si la Russie attaquait l'un des Etats membres de l'Alliance. L’autre hypothèse prévoit des actions autonomes des Etats-Unis. Les deux versions du programme d'urgence mises à jour se concentrent sur la possibilité d’une invasion russe dans les pays baltes, scénario considéré par le Pentagone comme le plus probable. Ainsi, les deux possibilités envisagées dans le programme perçoivent la Russie comme un agresseur.
L’édition cite le général Joseph Dunford, notant que la Russie représente une "menace existentielle" pour les États-Unis, et affirme que l'Amérique doit faire davantage pour se préparer à la guerre avec la Russie.
En d'autres termes, le Pentagone ne prévoit pas un scénario selon lequel la Russie ne parviendrait pas à saisir une partie du territoire de la Baltique. Le secrétaire à la Défense Ashton Carter a annoncé cet été que les Etats-Unis enverraient des dizaines de chars, de véhicules blindés et d’obusiers aux pays baltes et en Europe de l'Est pour protéger le territoire de l'Otan.
En guise de conclusion l’édition remarque qu’actuellement, les plans du Pentagone demeurent des plans. Mais ils visent à démontrer à la Russie que les Etats-Unis ne restent pas les mains croisés.
Il est à noter que quelques heures avant la publication de l’article de Foreign Policy sur la préparation du programme d'actions militaires des Etats-Unis, le ministère russe de la Défense a annoncé que les ministres russe et américain de la Défense Sergueï Shoïgou et Ashton Carter sont convenus d’une reprise des échanges entre les militaires de leurs pays respectifs.