La décision de maintenir les sanctions antirusses, en y introduisant un certain assouplissement, a été prise par Bruxelles et Washington en raison des faibles perspectives de réaliser les conditions de l'accord de Minsk d'ici la fin de l'année. Les chefs d'Etat français, allemand, ukrainien et russe envisagent de s'entretenir le 2 octobre du renouvellement de cet accord, ce qui signifie en fait que les sanctions contre la Russie resteront en vigueur.
La semaine passée, la diplomate américaine Victoria Nuland a déclaré que les sanctions seraient maintenues jusqu'à ce que les accords de Minsk soient pleinement réalisés.
Pour le moment, les mesures imposées à la Russie sont en vigueur jusqu'à la fin janvier et leur prorogation requerra l'accord des 28 états membres de l'UE. Ainsi, certaines de ces mesures restrictives contre Moscou pourraient être levées pour parvenir à un compromis parmi toutes les parties, mais la question de la prolongation pourrait susciter encore des débats âpres à la table des négociations.