"Il y a eu des contacts directs entre François Hollande et moi. Des SMS échangés via mon conseiller juridique français. Il y a eu des signaux encourageants donnés par le président français", affirme-t-il dans un entretien au magazine français Society.
M. Assange estime que d'une certaine façon, la réponse du président a été "un coup de poignard dans le dos".
S'interrogeant sur les raisons de cette décision, le lanceur d'alerte a supposé que c'était peut-être la volonté du président de se montrer ferme, pas tellement face aux Français, mais face aux États-Unis et au Royaume-Uni.
M.Assange estime qu'il a décidé de lancer cette démarche après avoir reçu publiquement le soutien de la ministre française de la Justice, Christiane Taubira.
Wikileaks a publié récemment des documents de la NSA américaine révélant notamment que les trois derniers présidents français, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, avaient été mis sur écoute par les Etats-Unis.