Le président du principal parti d'opposition a raillé la décision de François Hollande d'effectuer des vols de reconnaissance préalables à d'éventuelles frappes aériennes contre les positions de l'Etat islamique en Syrie.
"Ça doit leur fait peur aux dirigeants de Daesh, ils sont certainement terrorisés… Non, il faut intervenir pour gagner, donc bombarder massivement le groupe Etat islamique", préconise-t-il.
Récemment, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que la France effectuerait ses premières frappes aériennes contre l'EI en Syrie "dans les prochaines semaines", dès que les cibles seraient identifiées.
En 2014 la France a rallié l'opération conduite par les Etats-Unis consistant à porter des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI sur le territoire irakien. Mais à la différence de Washington, Paris s'est abstenu jusqu'ici d'intervenir directement en Syrie. Selon le président français François Hollande, Paris n'envisage pas pour le moment d'opérations au sol dans la zone du conflit syrien.
"Moi, je suis pour une force type Finul, c'est-à-dire une force d'interposition, permettant de garantir des espaces de sécurité, pour faire en sorte que les Syriens qui sont aujourd'hui à la frontière de leur pays, dans les pays limitrophes, ne se disent pas que la seule solution c'est d'aller en Europe ou ailleurs… ", a déclaré Hervé Morin.
En outre, une majorité de Français approuvent l'idée de la participation du pays à une opération terrestre en Syrie au sein d'une coalition internationale, selon un sondage réalisé par l'Institut français d'opinion publique (IFOP).