Selon l'organisation, les gouvernements européens se sont séparés des réfugiés par un mur, et n'ont pas réussi à répondre de façon conforme à leurs besoins.
D'après la directrice du programme Réaction aux crises à Amnesty International Tirana Hassan, dans une situation où des milliers de personnes essaient de fuir la guerre et cherchent une protection dans les pays de l'Union européenne, les gouvernements de ces pays se sont séparés d'eux, et semblent être incapables de trouver une solution à long terme.
Les représentants de l'organisation qui se trouvent à la frontière serbo-hongroise ont déclaré que plus de 1.000 réfugiés arrivés de Syrie, d'Afghanistan et d'Irak n'avaient pas la possibilité de continuer leur périple, car le passage à la frontière était fermé par les autorités hongroises.
Amnesty International souligne les conditions terribles dans lesquelles se trouvent les réfugiés et qui continuent de s'aggraver. Des centaines de personnes sont obligées de dormir sur l'autoroute en plein air, et ils ne reçoivent de l'aide que par le hasard du volontariat. Il existe de graves problèmes concernant les produits alimentaires et l'eau.
Les volontaires ne sont pas capables de résoudre ces difficultés de manière globale. Selon Amnesty International, les organisations de soutien, et notamment l'agence de l'ONU sur les affaires des réfugiés, sont pratiquement absentes.
Les représentants d'Amnesty International soulignent que parmi les réfugiés, il y a beaucoup de personnes faibles et handicapées qui ne reçoivent pas d'aide spécifique. Il semble que les réfugiés se trouvant à la frontière serbo-hongroise se trouvent dans l'incertitude la plus totale concernant leur avenir proche.