Dans un communiqué lu à la télévision, les militaires ont également annoncé la fermeture des frontières et 'instauration d'un couvre-feu nocturne.
Le chef du parlement intérimaire (CNT, conseil national de transition), Moumina Cheriff Sy, a déclaré à Reuters qu'il rejetait ce coup d'Etat mené par un "petit groupe" de militaires et assumait la présidence de transition en l'absence du président Michel Kafando, arrêté la veille par des membres de la garde présidentielle.
La chef de la diplomatie européenne a appelé jeudi à la "libération immédiate" du président et des membres du gouvernement du Burkina Faso retenus en otage depuis la veille par des militaires d'un régiment d'élite.
"L'UE appelle à la libération immédiate des personnes retenues et au respect de la Transition et de l'intérêt général", a indiqué Federica Mogherini dans un communiqué.
François Hollande a condamné jeudi le "coup d'Etat" qui s'est déroulé au Burkina Faso et exigé la reprise du processus électoral.
"Le président de la République condamne fermement le coup d'Etat qui a eu lieu au Burkina Faso", peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée."