L'ex-premier ministre grec Alexis Tsipras, chef du parti de gauche Syriza, et son principal rival politique, le président du parti de droite Nouvelle Démocratie, Evangelos Meïmarakis, s'affronteront lundi prochain dans le dernier débat télévisé avant les élections législatives de dimanche.
Tout porte à croire que les indécis seront au cœur de cet affrontement, Syriza et Nouvelle démocratie étant au coude à coude dans les intentions de vote. Aussi, cette fraction de l'électorat est-elle susceptible de faire basculer le scrutin et de faire pencher la balance dans un camp ou un autre.
Selon les derniers sondages, jusqu'à 20% des personnes interrogées ignorent toujours pour qui elles voteront ou disent ne pas vouloir se rendre aux urnes le jour du scrutin.
Lors du premier débat télévisé mercredi 9 septembre, sept chefs de partis politiques grecs ont tenté de redonner un peu de souffle à une campagne assez terne. L’ex-premier ministre Alexis Tsipras a cherché à se justifier.
Il a reconnu que son gouvernement n'avait pas "tenu une partie de ses engagements", mais a promis que "la lutte contre l'austérité allait se poursuivre".
Une nouvelle fois, il a tenté d’expliquer pourquoi il avait fini par accepter un troisième plan de sauvetage financier international, en dépit de la victoire du "non" au référendum et alors même qu’il avait promis d'affranchir le pays du carcan imposé par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).