En parallèle du printemps démographique que la Russie a connu au cours de la dernière décennie, les autorités du pays ont pris le contrepied légal et moral de la dynamique relativement libertaire initiée à l'Ouest sur ce sujet, analyse d`Alexandre Latsa.
Les autorités russes ont ainsi fait voter des lois prohibant la « propagande » des sexualités non traditionnelles auprès des enfants mineurs, incluant parmi ces dernières la polygamie, la bisexualité, la pansexualité, l'échangisme, le mélangisme, la zoophilie, le transsexualisme ou l'homosexualité. Ceci avait déclenché, on s'en souvient, une crise d'hystérie médiatique en Occident et accentué le fossé moral entre Moscou et les capitales d'Europe.
Pourtant, bien loin de la cacophonie médiatique qu'elle a générée, la loi russe est claire à ce sujet: elle n'interdit aucunement les formes dites non traditionnelles de relations sexuelles, comme c'est le cas dans certains pays qui bannissent certaines pratiques sexuelles entre majeurs consentants.
Dans le sillage de cette politique, la Russie vient récemment d'interdire de nombreuses plateformes internet pornographiques suspectées de contenir, et donc de promouvoir, des sexualités non traditionnelles. Cette interdiction a créé un buzz assez surprenant dans la presse française, et ce alors que de nombreuses autres puissances de l'Organisation de Shanghai mènent elles aussi une lutte active contre le web-porno: que l'on songe à l'Inde ou à la Chine qui a déployé 4.000 cyber-activistes pour traquer et dénoncer les sites pornographiques, assimilés à une « pollution de l'esprit ».
Ces lois de protection de l'enfance, visant à maintenir un socle familial traditionnel et à faire face à une situation démographique complexe, ne risquent pas de rapprocher dans un avenir proche Moscou et Paris ou d'autres capitales occidentales.
Récemment, la Région PACA socialiste, la ville de Marseille, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l'Union européenne ont contribué à l'organisation d'une exposition à la Friche la Belle de Mai à Marseille, exposition de dessins représentant des scènes pédophiles, pédopornographiques ou encore zoophiles, comme on peut en voir un aperçu ici. Comme l'a parfaitement résumé la « veilleuse » et mère de famille Isabelle Surply, il est vrai que la vision « d'un enfant se faisant sodomiser par un animal sur l'autel d'une église » ne peut procurer qu'une forte envie de vomir; mais elle suscite aussi une réaction de colère face au laxisme moral des autorités publiques française qui se servent de l'argent du contribuable pour promouvoir des actes immoraux, mais aussi et surtout illégaux.
L'Europe se prépare à accueillir plusieurs centaines de milliers, voire des millions de réfugiés musulmans au cours des prochaines années, pour la plupart porteurs de codes culturels et comportementaux traditionnels et empreints de religion, souvent issus du monde musulman. A n'en pas douter, la collision entre ces nouveaux-venus et l'intolérable libertarisme régnant au cœur du vieux continent constituera, à très court terme, le déclencheur de conflits sociaux et sociétaux d'un genre nouveau.
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