Ces criminels russes ont démontré un tel niveau d'ingéniosité et ont prétendument utilisé également des satellites pour cacher leur position que leur habileté pourrait être enviée par les cybercriminels de haut niveau, écrit Ellen Nakashima, auteur de l'article du Washington Post. Une telle ingéniosité mérite vraiment des applaudissements, selon elle, et constitue peut-être la raison pour laquelle ils se voient attribuer le nom de "l'Ours toxique".
La journaliste rapporte que de nombreux organismes gouvernementaux américains ont subi cette infiltration importante et ont été stupéfaits par l'habileté des hackers en question.
"C'est le premier cas où un groupe de hackers a réussi à réaliser une telle prouesse", ont avoué des spécialistes du laboratoire Kasperski.
L'objectif de ce groupe, baptisé Turla par des experts, visait également des organisations gouvernementales en Russie, en Chine et dans une dizaine d'autres pays du monde, selon ces mêmes spécialistes de Kasperski. Cela n'a pas pourtant empêché le Washington Post de tirer des conclusions extraordinaires.
Cependant, le laboratoire Kasperski n'a pas réussi à établir de lien entre Turla et le gouvernement russe.