A titre d'exemple, elle a cité l'accord sur le nucléaire iranien conclu le 14 juillet à Vienne entre l'Iran et les six médiateurs internationaux (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne).
Grâce à la participation de Moscou, les 17 jours de pourparlers ont abouti à un compromis et à l'adoption d'un plan d'action global conjoint, dont la mise en œuvre permettra de supprimer complètement les sanctions économiques et financières qui étaient imposées auparavant à l'Iran par le Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-Unis et l'Union européenne. En outre, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 20 juillet à l'unanimité une résolution sur le programme nucléaire iranien.
Il est à noter qu'Angela Merkel avait souligné à plusieurs reprises son attitude positive envers la Russie. Récemment, elle a mentionné que Berlin souhaitait renouer des relations "constructives" avec Moscou, et ce d'autant plus que les sanctions antirusses avaient affecté plusieurs sociétés occidentales qui souhaitent leur levée rapide.