La crise migratoire a entraîné dans son mouvement la Serbie. Le président Nikolic a expliqué qu'il ne pouvait pas influencer la politique de migration, qui relevait de la compétence du gouvernement.
"Les migrants deviennent un problème serbe, mais ils ne sont pas un problème serbe. On a commencé à tirer en Afrique, pas à cause de nous. Ce n'est pas nous qui avons saisi leurs richesses naturelles, qui ont effectué des bombardements, qui ont détruit toutes les structures d'Etat, qui ont fait chuter les prix pétroliers", souligne le président serbe.
Selon M.Nikolic, la Serbie avait historiquement de bonnes relations avec ces pays aujourd'hui en difficulté. A ce sujet, le président serbe évoque le problème de la richesse. Selon lui, les pays riches du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord ne comprennent pas toujours qu'ils risquent de perdre tout.
Le président serbe se demande pourquoi son pays doit subir toutes les conséquences douloureuses de la crise des migrants. Il estime que la reconstruction de l'industrie dans les pays d'origine des migrants pourrait aider à résoudre cette crise.
"Ils sont venus en Europe non pour manger aux dépenses de la Croix Rouge, ils sont ici pour trouver du travail, pour trouver leurs proches", indique M.Nikolic, qui a ajouté que la Serbie ferait des efforts pour que les conditions pour les migrants ne soient pas inhumaines.