En juin dernier, le président russe Vladimir Poutine a proposé aux autorités syriennes et celles de la Turquie, de la Jordanie et de l'Arabie saoudite, de s'unir pour lutter en commun contre le groupe terroriste Etat islamique, si Damas le considère comme utile et souhaitable. La Russie, pour sa part, est prête à aider l'établissement du dialogue entre les pays.
L'ex-président afghan a indiqué qu'il soutenait activement l'initiative de Vladimir Poutine et partageait l'attitude du président russe "sur beaucoup de sujets, notamment sur le radicalisme et le terrorisme, et ceux qui sont derrière eux, et pourquoi ils sont développés et financés".
Selon M.Karzai, la Russie et l'Afghanistan devraient coopérer afin d'assurer "un avenir meilleur pour les deux pays, et pour une stabilité et une paix plus fortes" au Moyen-Orient.
Selon l'ex-président afghan, le développement du groupe terroriste Etat islamique en Irak et en Syrie pourrait être la conséquence de facteurs intérieurs et extérieurs.
"Il est probable qu'il existe des conditions internes à ce renforcement, mais il est évident qu'il s'agit d'une participation extérieure. Ils ne peuvent pas réaliser tout ce qu'ils font sans une aide extérieure, c'est simplement impossible", a souligné M.Karzai.