"Au bord de l'abîme"
Les positions de Syriza semblent être affaiblies considérablement par la scission dans le parti et la situation politique instable de la Grèce. En même temps, le parti Nouvelle démocratie pourrait participer aux élections avec le soutien significatif des citoyens.
Selon M.Hacidakis, la décision d'Alexis Tsipras sur la tenue d'élections anticipées était inspirée par la ligne politique controversée de Syriza.
"Les actions dont Syriza parlait à la veille des élections du 25 janvier, et qu'il essaya de réaliser après avoir accédé au pouvoir, étaient en contradiction avec les normes européennes et les réalités du système économique européen", estime l'homme politique grec.
"Les effets de crise dans l'économie du pays qui ont eu lieu à cause des actions manquées et irréfléchies du gouvernement, se sont aggravés beaucoup plus ces sept dernier mois. Maintenant, nous nous retrouvont juste au bord de l'abîme. Et nous devons faire tous les efforts afin de ne pas y tomber", croit M.Hacidakis.
La stratégie politique de la Nouvelle démocratie
M.Hacidakis croit que le parti Nouvelle démocratie, qui n'avait pas de chance de gagner les élections à la base selon les prévisions des experts, est actuellement entré dans la lutte à égalité pour remporter les élections à venir.
Il est persuadé qu'après les élections, il faudra former un gouvernement de concorde nationale avec la participation de tous les partis. Une telle politique devrait être conduite pour la stabilité du pays.
"Même si, suite aux élections, la Nouvelle démocratie obtient la possibilité de former le gouvernement à elle seule, elle devra suivre la voie de la coopération avec d'autres partis. Nous sommes entrés dans une lutte très forte. Et nous ne considérons pas que perdre est une option ", a déclaré l'homme politique.
Selon M.Hacidakis, le parti Nouvelle démocratie a la bonne stratégie de politique étrangère, qui prévoit l'avenir de la Grèce comme un pays de l'Union européenne et de la zone euro. En même temps, il estime qu'une telle position ne crée pas d'obstacles aux relations greco-russes.