L'Allemagne n'est pas du tout désintéressée en ouvrant ses frontières aux migrants qui ne sont à ses yeux que des "esclaves" prêts à travailler au rabais, ce qui permettrait à terme de baisser les salaires dans tout le pays, a affirmé dimanche la présidente du FN Marine Le Pen, citée par les médias français.
"Sans doute l'Allemagne pense-t-elle à sa démographie moribonde, et sans doute cherche-t-elle encore à baisser les salaires et à continuer à recruter des esclaves via une immigration massive", a-t-elle déclaré dans son discours de clôture de l'université d'été de son parti, à Marseille.
Par ailleurs, Mme Le Pen a accusé l’Allemagne d’imposer à l'Europe, y compris à la France, l'accueil de "centaines de milliers de demandeurs d'asile".
"Notre pays n'a plus ni les moyens, ni l'énergie, ni l'envie d'être plus généreux qu'il ne peut l'être avec la misère du monde (…) On ne peut plus accueillir personne, voilà la réalité!", a tranché la présidente du Front national.
Et de prévenir que la "submersion migratoire" recèle le danger de déstructuration avancée de l'identité nationale française.
En conclusion, Mme Le Pen a prôné une grande fermeté face à la "terrifiante crise migratoire" en Europe et en France.