Les technologies de défense antiaérienne russes permettent notamment aux bâtiments de surface chinois de nouvelle génération d'effectuer des missions hors de la zone protégée par le système terrestre chinois de défense antiaérienne et loin des côtes chinoises, a indiqué le CSIS dans un rapport publié en août dernier.
Le CSIS étudie les succès de l'Armée populaire de libération chinoise dans le contexte d'un éventuel conflit contre les Etats-Unis.
D'après le CSIS, la Chine se montre plus indépendante à l'égard de la Russie, mais les meilleurs missiles antinavires chinois sont soit produits en Russie soit fabriqués selon des projets russes (P-270 Moskit, Kalibr, Kh-31). Mais l'armée chinoise dépend toujours de Moscou dans le domaine de la reconnaissance aérienne et navale, de la défense antiaérienne et des systèmes de gestion de combat. Ces prochaines années, la Chine continuera de compter sur l'aide militaire et technique de Moscou dans plusieurs domaines, notamment dans les missions de lutte anti-sous-marine, conclut le Centre.