Selon le ministère néerlandais de la Défense, il s'agit du premier cas de désertion de ce genre dans l'armée nationale. Aucune information sur la vie personnelle du sergent n'a été communiquée. Une enquête a été ouverte par la justice pour élucider les circonstances de l'affaire.
La ministre de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert a déploré la triste ironie de l'incident, rappelant que les avions de combat néerlandais prenaient part aux frappes aériennes visant les positions des djihadistes en Irak.
Elle a également déclaré que le ministère a lancé une enquête interne afin de déterminer à quel genre de données confidentielles l'intéressé pouvait avoir accès.
Le groupe extrémiste Etat islamique, qui contrôle jusqu'à 90.000 kilomètres carrés en Irak et en Syrie, compte selon diverses estimations entre 50.000 et 200.000 combattants venus de dizaines de pays du monde. L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni figurent en tête de liste des pays en termes de nombre de ressortissants partis combattre dans les rangs de l'Etat islamique en Syrie.
En mai dernier, le Comité des sanctions contre Al-Qaïda de l'Onu a annoncé que le nombre d'islamistes étrangers au sein de l'EI avait dépassé les 25.000.