Les entrepreneurs japonais, indiens, chinois, sud-coréens et d'autres pays de l'Asie-Pacifique se sont réunis à Vladivostok. Au total, la Russie compte réunir 4.000 investisseurs venus de 24 pays.
Les investisseurs potentiels se verront proposer des conditions spéciales pour faire du business en Extrême-Orient russe: crédit à taux réduit, impôt sur le revenu zéro et entrée en franchise des produits étrangers via le port libre de Vladivostok.
Le Fond international du développement de l'Extrême-Orient russe est créé par le gouvernement russe en 2011 avec pour but d'investir dans la région. « Le capital total est de 15 milliards de roubles, précise son président, Alexeï Tchekounkov. Nous projetons de l'investir pendant les 12 mois suivants. Aujourd'hui, nous avons plus de dix projets avec le montant total de 156 milliards de roubles dans lesquels le fond va investir près de 18 milliards. En parallèle, nous travaillons avec le gouvernement russe pour réussir à recapitaliser le fond et à monter de nouveaux capitaux qui vont venir des taxes et des impôts créés par l'économie de l'Extrême Orient pour le budget fédéral. C'était l'ordre du président russe. »
Parmi les projets les plus ambitieux du développement de l'Extrême-Orient russe figurent: la création de Zones de développement prioritaire; l'exploitation conjointe des corridors de transport Primorié-1 et Primorié-2 qui relierait l'Union économique eurasiatique à la nouvelle « Route de la Soie » chinoise; l'ouverture et le fonctionnement du port libre de Vladivostok; l'aménagement d'une nouvelle base de ressources à Sakhaline et la constructive d'un troisième gazoduc reliant la Russie à la Chine, etc. Il y a aussi la question de construction du cosmodrome russe « Oriental » mais c'est une autre histoire…
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