Selon le responsable de la maison de courtage iiTrader Oliver Sloup, cette tension des marchés est provoquée par la situation en Chine.
Le deuxième facteur qui influence le prix du pétrole sont les stocks américains de pétrole. En avril dernier, ils atteignaient 490 millions de barils. Selon les experts de Citigroup, principale entreprise financière à New York, les stocks pourraient augmenter jusqu'à 500.000 de barils d'ici la fin de l'année.
Dans le même temps, l'American Petroleum Institute rapporte que les stocks de carburant aux Etats-Unis ont diminué d'un million de baril tandis que les stocks de gazole ont augmenté de 1,2 millions de barils. En vertu de cela, le prix du carburant a baissé de 6,9% pour atteindre 1,3956 de dollar par gallon. Le prix du gazole a atteint 1,5779, accusant une chute de 7,3%.
La hausse des prix du pétrole de 20-25% à la fin de la semaine passée ne reflète pas la réalité, mais est provoquée par la physionomie du marché, lit-on dans une note envoyée aux investisseurs par le groupe et signée d'Edward Morse, chef du département de l'analyse des marchés des matières premières chez Citigroup.
Citi estime que les prix du baril du WTI iront à la baisse d'ici la fin de l'année et qu'ils atteindraient peut-être leur minimum en 2016.