Il ne souhaite pas diriger un gouvernement de coalition, espérant obtenir la majorité absolue lors des législatives anticipées. Le principal rival du parti de Tsipras est la Nouvelle démocratie (centre-droit). Le nouveau mouvement Unité populaire, réuni par des anciens députés de Syriza et opposé aux réformes imposées par l'accord avec les créanciers de la Grèce, est également prêt pour les élections.
A en juger par les sondages, Syriza a de réelles chances de remporter les législatives. Par contre, Euronews souligne que le parti n'arrivera peut-être pas à obtenir la majorité absolue. L'écart entre les partisans de Tsipras et ceux de la Nouvelle démocratie de centre-droit devrait être de 1 ou 2% seulement. A l'issue des élections un gouvernement de coalition pourrait être formé, qui serait soutenu par la Nouvelle démocratie, le mouvement socialiste panhellénique PASOK ou le parti Potami (Rivière) — formations qui soutiennent l'accord avec les créanciers européens. Mais Tsipras a déclaré qu'il ne dirigerait pas de tel gouvernement. "Je pense que ces trois partis représentent le système politique du passé", conclut-il.