La réalisation de cette initiative serait possible à travers des discussions publiques avec la participation des représentants de tous les Etats membres de l’Onu, des hommes politiques et des experts, suppose M. Zotov. L’Onu a besoin de réformes fondamentales pour s’adapter aux réalités actuelles.
M. Zotov a noté qu’actuellement les règles de délivrance de visa permettent à Washington de sélectionner les délégués aux réunions de l’Assemblé générale.
Valentina Motvienko, présidente du conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) ainsi que d’autres membres de la délégation russe ont décidé de ne pas participer à la session de l’Union interparlementaire à New-York après avoir reçu des visas américains limités. Les conditions du visa ne permettent pas à Mme Motvienko de participer à la session de l’Union, seulement les réunions de l’Onu lui sont accessibles.
Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas de droits de limiter la présence des officiels aux événements de l’Onu. Cela devrait être considéré comme de l’ingérence dans les affaires de l’Onu ce qui contredit à la charte des Nations unies, a déclaré M. Zotov.