Quatre hommes — trois Bulgares et un Afghan — arrêtés vendredi en Hongrie au lendemain de la découverte de ce camion charnier, ont été présentés samedi devant le tribunal de Kecskemét, ville située à mi-chemin entre Budapest et la frontière serbe.
La justice les soupçonne d'être les "petites mains" d'un gang de trafic d'êtres humains et le parquet réclamait que les quatre hommes soient maintenus en détention en raison de la "nature exceptionnelle" du crime dont ils sont accusés.
Ils sont en détention préventive jusqu'au 29 septembre.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les 71 morts — 59 hommes, huit femmes et quatre enfants —, probablement des réfugiés syriens, dont les corps ont été retrouvés en décomposition dans le camion abandonné sur une bande d'arrêt d'urgence d'une autoroute de l'est de l'Autriche, ont péri asphyxiés.